L’anxiété est une émotion qui induit un état anxieux. Elle est parfois justifiée mais pas toujours, et c’est dans ce cas précis qu’elle nous dessert.

Une émotion est la conséquence de la perception que nous avons d’une situation. Aussi, l’anxiété est la résultante d’une perception ( personnelle ) d’une situation. Un même évènement ne sera pas perçu de la même manière par des personnes différentes car la perception est conditionnée par l’expérience, l’éducation, les traumatismes, le vécu des autres...

Dans l’anxiété, on peut faire face à deux cas de figure. Soit l’anxiété apparaît suite à un déclencheur identifié ( angoisse liée au passage d’un examen, à la prise de l’avion, à la prise de parole en public... ) : la disparition de l’élément déclencheur permet le retour à un état émotionnel normal dans un délai plus ou moins court. .

Soit l’anxiété apparaît sans déclencheur apparent, et l’individu connaît des alternances entre état anxieux et état normal. Dans les deux cas, l’anxiété est perçue comme une émotion désagréable, mais dans le deuxième cas, le fait de ne l’attribuer à aucun déclencheur accentue encore plus l’état de mal-être.

On répertorie plusieurs types de troubles anxieux, avec des manifestations plus ou moins intenses :

• Le trouble d’anxiété généralisée ( TAG ) qui est caractérisée par une forme chronique d’inquiétude excessive, qui trouve son origine dans les expériences vécues par l’individu et qui est entretenue par son quotidien ( différentes tâches et responsabilités vécues comme stressantes ).


• Le trouble panique qui se manifeste par des crises de panique régulières, dont l’intensité peut entraîner le sentiment de perte de contrôle de soi, avec notamment des palpitations cardiaques, une sensation d’oppression thoracique, des difficultés respiratoires.


• Les phobies qui sont des peurs intenses et irraisonnées face à un objet ou une situation donnée.


• Le trouble d’anxiété sociale se manifeste par une peur de se sentir en difficulté lors d’interactions sociales même en comité restreint.


• L’agoraphobie où l’individu éprouve une profonde angoisse à l’idée de se confronter à un groupe, à la foule ou à devoir se rendre dans un espace public.


• Le trouble d’anxiété de séparation qui se caractérise par une peur incontrôlée d’être séparé de ses proches, qu’il leur arrive quelque chose de grave et de les perdre.


• Le trouble obsessionnel compulsif ( TOC ).

Facteurs génétiques ? Facteurs physiologiques ? Facteurs psychiques ? Et bien oui, les causes peuvent avoir de multiples origines.

Au niveau des facteurs génétiques, des études ont démontré que certaines formes d’anxiété (  anxiété sociale, trouble panique, trouble d’anxiété généralisée  ) étaient liées à des gènes spécifiques. Le trouble d’anxiété généralisé peut être héréditaire. Toutefois, si l’anxiété peut trouver une source au niveau du patrimoine génétique, elle n’en reste pas moins influencée par l’environnement.

Au niveau des facteurs physiologiques, on observe chez les individus souffrant d’anxiété une activité cérébrale caractéristique. Grâce à l’utilisation de l’imagerie cérébrale, il a pu être mis en évidence plusieurs régions du cerveau qui se retrouvaient en suractivité lors des phases d’anxiété.

Il s’agit principalement de l’amygdale ( située dans la partie limbique et impliquée dans l’évaluation et la mémorisation des émotions ) et du cortex insulaire ( associé également aux fonctions limbiques ). Les neurotransmetteurs jouent également un rôle dans la régulation de l’anxiété ( GABA, sérotonine ) et des traitements chimiques ciblent ces neurotransmetteurs pour réduire les symptômes liés à l’anxiété. Les troubles hormonaux au niveau de la thyroïde peuvent également être un facteur d’accroissement de l’anxiété. Un bilan hormonal peut être conseillé pour vérifier s’il n’y a pas de déséquilibre à ce niveau-là.

Au niveau des facteurs psychiques, la psychanalyse évoque l’existence de conflits inconscients basés notamment sur la logique du manque dans le rapport à l’autre, pouvant entraîner psychose ou névrose. L’éducation joue un rôle majeur dans la façon dont les parents laissent leurs enfants se confronter à l’expérimentation. Quand les parents, anxieux qu’il arrive quoi que ce soit à leurs enfants, les empêchent d’apprendre par eux-mêmes, d’aller vers les autres, d’expérimenter les difficultés pour apprendre à les relever, ils les privent de la phase d’apprentissage de la vie nécessaire à la construction de la confiance en soi. Or, le manque de confiance en soi et d’estime de soi est un terreau favorable à l’anxiété. L’expérimentation de traumatismes peut aussi créer des failles psychologiques qui amènent l’individu à fuir les situations qui pourraient l’amener à revivre des phénomènes similaires. A noter que la prise de certains médicaments, d’alcool ou de drogue peuvent accentuer un état anxieux.

La vision de la médecine traditionnelle chinoise offre une approche complémentaire. Selon elle, l’équilibre énergétique de chaque organe influe sur l’humeur et les émotions. La peur est en lien avec le rein. L’énergie du rein déclinant avec l’âge, on observe un accroissement du tempérament anxieux avec le vieillissement. Une autre relation forte lie le cœur et le rein, aussi des pathologies au niveau du cœur peuvent avoir une influence sur l’anxiété.

Les principaux symptômes qu’on retrouve dans les troubles de l’anxiété sont d’ordre physique ou d’ordre psychique. Une personne peut présenter plusieurs symptômes à la fois.

Dans les symptômes physiques, on observe ( liste non exhaustive ) :

• Troubles du sommeil
• Transpiration spontanée
• Une accélération des battements du cœur voire de la tachycardie
• Difficultés respiratoires
• Etat nauséeux
• Vertiges
• Sensations de chaud ou de froid
• Rougissement de la peau
• Tremblements
• Difficultés à s’exprimer
• Douleurs abdominales
• Diarrhées
• Boule dans la gorge
• Envie de pleurer
• Pertes de mémoire à court terme
• Maladies auto-immunes ( psoriasis, eczéma, zona, ulcère à l’estomac... )
• Douleurs psychosomatiques

Dans les symptômes psychiques, on retrouve :

• Difficulté à prendre une décision ou faire des choix
• Difficulté à être seule ou au contraire en groupe
• Fatigue mentale pouvant aller jusqu’à l’épuisement
• Difficultés de concentration
• Appréhension des choses du quotidien
• Sentiment d’être en danger constamment ou peur constante pour les autres
• Incapacité à se mettre en action ou à l’inverse hyperactivité
• Irritabilité et agressivité
• Désir de tout contrôler
• Fuite de ses responsabilités
• Pensées obsessionnelles

La méditation, la relaxation peuvent apporter des bienfaits. La marche au contact de la nature également, car elle agit au niveau de l’amygdale du cerveau en calmant son hyperactivité et permet de retrouver un état émotionnel plus stable. La mise en action contrôlée avec l’aide d’un thérapeute peut agir favorablement car la mise en mouvement peut s’avérer être une parade à l’anxiété.

Selon l’origine de l’anxiété, on ne peut la guérir totalement. Toutefois, on peut en traiter les symptômes, ce qui déjà apporte en soi un résultat satisfaisant. Selon le type d’anxiété, différentes thérapies seront recommandées. La sophrologie apporte un apaisement du mental et une aide à la prise de recul. L’hypnose et l’EFT peuvent apporter un soulagement pour une cause spécifique. La TCC ( thérapie cognito-comportementale ) a démontré d’excellents résultats concernant le traitement de traumatismes ou de phobies.

Je vous propose un accompagnement sur mesure, intégrant plusieurs outils ( TCC, sophrologie, coaching, outils psychothérapeutiques... ) et permettant d’identifier les mécanismes sous-jacents à l’anxiété afin de vous en libérer. Vous constaterez un soulagement rapide et définitif.